top of page
arbre-nid_arbres_laure-anais_2020_fond_

Automne 2020

Arbres

« Arbres » est une série charnière, une série importante dont ce site reprend les couleurs. Elle a été réalisée dans un contexte très particulier, qui a imposé un minimum de moyens : de l’encre et du papier, un coin de table… On peut dire qu’il s’agit d’une série « thérapeutique ». L’arbre. L’arbre de vie. Symbole de la vie, mais aussi de l’homme. C’est une série qui parle d’ancrage et de présence reconnaissante à la vie.

 

Dans cette série automnale, l’encre de chine part à la recherche de l’arabesque des troncs et des branches. Le froid effeuille progressivement l’arbre, laissant apparaître l’ossature sombre dans toute sa splendeur, sa force, son équilibre. Sa fragilité aussi. Parfois quelques feuilles chantent une symphonie de verts où nichent oiseaux et autres êtres.

 

Un questionnement autour de l’enracinement et de l’élan, de la force et de la fragilité, de l’immuable et de l’éphémère.

Cliquez sur une image pour l'agrandir

Si une œuvre vous plait, n'hésitez-pas à me contacter

Le chêne et l’olivier

Loranaÿs

L’un est la terre qui se dresse, la terre incarnée pulsant dans ses branches, offerte au ciel. L’autre enlace la terre. C’est le ciel qui descend, s’enfonce dans les profondeurs. Nées de cette rencontre, les feuilles chantent de lumière. Arbre, trait d’union. Où sont tes racines? Qui est le reflet? Si je pose pose mes mains sur toi j’entends le cœur battant de la vie et la sagesse de l’univers.

Aucun n’est immobile

Philippe Raymond
Extraits du livre "Arbre - Garrigues"

"Aucun n’est immobile sauf à se ramasser pour l’élan prochain. C’est une danse qui naît. Les racines pourraient faire illusion, qui tirent leur chair de la glaise. Sont-elles ancrées au sol, c’est pour que naisse le mouvement autour d’un œil d’écorce.


Arbre, tableau vivant. Accident ligneux parcouru de sève, vibrant de rythmes insus ; qui prend vie aux tréfonds de la terre pour projeter au ciel un mouvement que nous ne voyons pas, ou par intermittence."


  […]

"Chacun remplit une forme invisible. On comprendra qu'il ne s'agit pas de l'idée de l'arbre, et que la matité de profondeur qui gît dans ces aplats sombres ne doive rien à la caverne de Platon, qu'il ne s'agit pas d'idée mais d'émotion, celle que rencontre en nous la rencontre du Patriarche."


  […]

bottom of page